BTS CGE 1 INFORMATIQUE

Chap 6                                                                L’ALGORITHMIQUE

INTRODUCTION

 

Pour réaliser un traitement exécutable sur ordinateur, il faut distinguer deux étapes :

 

·      Définir la logique du traitement en vue d’obtenir le résultat souhaité

·       traduire cette logique à l’aide d’un langage de programmation compréhensible de l’ordinateur (formules de calcul sur tableur, langage de macro-commandes des logiciels outils)

 

I/ DEFINITION ET REPRESENTATION D’UN ALGORITHME

A/ Définition

Un algorithme c’est « l’ensemble des régles opératoires et des procédés définis en vue d’obtenir un résultat déterminé au moyen d’un nombre finis d’opérations » (selon l’ AFNOR)

 

Il faut donc définir une succession logique de tâches à automatiser.

 

B/ Représentation des algorithmes

 

Pour représenter un algorithme, on peut recourir à diverses méthodes :

·      organigramme de programmation

·      Langage structuré (pseudo-code)

 

Exemple :

Organigramme  

Langage structuré

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


DEBUT

              SAISIR CA

               SI CA >12000

                    ALORS RIST= CA*12%

                    SINON RIST = 0

               FIN.SI

FIN

Avantages : Visualisation du traitement

Inconvénients : devient vite fouillis, désuet

 

Avantage :

 Cette forme est adaptée au langage de programmation structurée (langage C) à la description de procédures administratives et au langage de macro-commandes

 

 

 

II/ STRUCTURE GENERALE D’UN ALGORITHME

 

Un algorithme comprend deux parties :

·      l’entête qui contient la déclaration des variables : pour chaque variable utilisée, on définit son type : entier, réel, logique ou alphanumérique (l’entête est facultative)

·      le corps : contient l’ensemble des actions. L’algorithme peut être décomposé en procédures

 

DEBUT

     Déclaration des variables

     Actions et conditions

FIN

 

 

III/ LES STRUCTURES ITERATIVES

Elles visent à décrire des traitements répétitifs

 

A/ La boucle REPETER ... JUSQU’A Condition

Répète une suite d’actions jusqu’à ce que la condition soit vraie

 

Exemple :

DEBUT

         NUMFIC : Entier

         ENCORE : logique ; permet de savoir si l’utilisateur souhaite imprimer un autre produit

              REPETER

                   SAISIR NUMFICH

                   IMPRIMER FICHE PRODUIT

                   AFFICHER « Autre fiche à imprimer O/N ? »

                   SAISIR ENCORE

         JUSQU’A ENCORE = N

FIN

Avec cette structure, les actions de la boucle sont réalisées au moins une fois

 

B/ La boucle TANT.QUE Condition ... FIN.TANT.QUE

DEBUT

         NUMFICH : Entier

         NUMFICH=0 ; Initialisation de la variable

         TANT.QUE NUMFICH<>9999

                   SAISIR NUMFICH

                   IMPRIMER FICHE PRODUIT

         FIN.TANT.QUE

FIN

 

C/ La boucle POUR... SUIVANT

 

Elle permet d’exécuter une suite d’actions un nombre déterminé de fois

Exemple :

DEBUT

         PREMNUM : Entier

         DERNUM : Entier

         AFFICHER « Entrez le N° du premier produit »

         SAISIR PREMNUM

         AFFICHER « Entrez le n° du dernier produit »

         SAISIR  DERNUM

         POUR I=PREMNUM JUSQU’A DERNUM (PAS=1)

                   NUMFICH=I

                   IMPRIMER FICHE PRODUIT

         SUIVANT

FIN

 

IV/ LES STRUCTURES ALTERNATIVES : SI Condition ALORS ... SINON... FIN.SI